Le Blue Monday signifie le jour le plus triste de l’année. Les Français n’ont donc plus le moral et semblent n’avoir jamais été aussi déprimés qu’actuellement.
Les diverses mesures restrictives comme la fermeture des bars, des restaurants, des discothèques mais aussi des musées, des salles de concert et tout ce qui n’est pas soi-disant vital ou « essentiel » à l’épanouissement de l’être humain lors de la 3ème vague du Coronavirus… Et maintenant, la crise énergétique… Sont de plus en plus, sources de stress, de morosité ambiante ou encore d’un certain vague à l’âme…
Blue Monday, le jour le plus triste de l’année
Et comme si tout cela n’était pas suffisant, depuis 2005, le « Blue Monday » – autrement dit : le jour le plus déprimant de l’année – se présente (encore et toujours), ce lundi 15 janvier 2024.
Existe-t-il réellement un jour plus mauvais que les autres parmi les 365 jours qui composent une année entière ? Ou est-ce encore une façon supplémentaire de nous « foutre le moral en l’air » , tout simplement ?
Parlons Mecs a mené sa petite enquête et voilà de quoi il s’agit précisément !
A l’origine du Blue Monday
A l’origine du Blue Monday, c’est une simple étude réalisée et présentée par Cliff Arnal, un psychologue de l’université de Cardiff, (au Pays de Galles), qui voulait démontrer que le troisième lundi du mois de janvier (pourquoi lui ?) était souvent le jour le plus triste ou le plus morose de l’année en cours.
Pour en arriver à ces conclusions, ce dernier ne s’est pas compliqué la vie et a pris simplement en compte :
- les effets de la météo sur nos humeurs
- le manque de motivation personnelle
- les finances (plutôt à la baisse pendant la crise)
- le non-respect des bonnes résolutions prises au nouvel An
- le temps écoulé depuis Noël ou la fin d’année
- les besoins de changement, etc.
Blue Monday et Cliff Arnall
Sauf que, ces variables pour le moins « farfelues » ont valu alors à Cliff Arnal d’être sévèrement critiqué par la communauté scientifique, tant ces données leur apparaissaient aléatoires.
Suite à ce tollé, le psychologue fit alors son mea culpa en indiquant qu’il s’agissait finalement plus d’une opération marketing pour le compte d’une agence de publicité, plutôt que d’une véritable formule mathématique.
Il n’empêche toutefois que ce concept fantaisiste continue de perdurer puisque le mois de janvier reste effectivement un mois pour le moins gris, humide et froid. Ce qui représente par conséquent, la période la plus propice pour se projeter vers des jours meilleurs… En particulier, ceux que l’on réserve à nos futures vacances (encore bien loin à l’horizon et peut-être même pas possibles, cette année) !
Dépression saisonnière ou Blue Monday : un état souvent passager
D’où ce fameux blues de l’hiver, appelé également « dépression saisonnière » ou « trouble affectif saisonnier » . Certaines personnes y sont d’ailleurs très sensibles. La preuve s’il en faut.
Ils sont nombreux, ceux et celles à ressentir un sacré « coup de mou » en automne ou en hiver. La raison en est fort simple. La luminosité étant moindre, l’organisme doit ainsi fournir davantage de mélatonine, l’hormone principale du sommeil. Et qui dit envie de dormir ou de somnoler, dit aussi envie de ne rien faire, de nonchalance ou encore de se laisser aller… Les jours raccourcis nous obligent à allumer de bonne heure la lumière artificielle, les repas se préparent dans le confinement de nos intérieurs, le temps semble interminable parfois…
5 astuces faciles pour éviter la déprime ou le coup de mou saisonnier
Autant dire que passer l’hiver au chaud est une chose mais le traverser en pleine forme en est une autre ! C’est pourquoi, certains ressentent plus que d’autres le manque d’énergie, sont irritables, traînent de la fatigue physique ou psychologique, ont des sautes d’humeur, s’ennuient à mourir, etc.
Toutefois, pas de panique pour autant. Avec l’arrivée des beaux jours et certaines mesures gouvernementales (en espérant moins strictes lorsque le virus de la COVID-19 aura disparu ou aura été enrayé), vous retrouverez probablement votre pleine forme, de même que toute votre bonne humeur !
Et si vous n’y parvenez pas pour le moment, voici pour vous, de quoi tenir le choc et éviter ainsi de broyer du noir à longueur de journée.
1- Prendre l’air pour profiter de la lumière naturelle
Malgré le couvre-feu imposé dès 18 h et les gestes barrière à respecter rigoureusement… Vous pouvez profiter néanmoins, pour prendre l’air et la lumière du jour. Quinze minutes de marche à l’extérieur, matin et soir ou encore des séances régulières de luminothérapie vous aideront à lutter efficacement contre la morosité saisonnière.
Jardiner, passer du temps dans un parc ou encore méditer dans un espace vert réduit considérablement le stress et atténue l’anxiété. Si vous y ajoutez quelques exercices de gymnastique douce, votre taux de dopamine (l’hormone du bien-être) n’en sera que meilleur !
En revanche, évitez absolument de vous jeter sur la nourriture grasse ou sucrée ou de faire tout un tas d’achats compulsifs sur internet. Ce n’est pas ainsi que vous allez améliorer vos finances ou votre forme physique.
2 – Dormir mieux pour être heureux
L’autre bon réflexe consiste à dormir mieux et assez longtemps pour tenir le rythme. Comment ? Simplement en évitant de dîner trop tard, trop gras ou encore en éliminant le tabac et l’alcool… Mais aussi en pratiquant une activité physique vers 16-17 heures (et non au-delà afin d’être apaisé le soir), en privilégiant les lumières douces à celles trop fortes, et pourquoi pas même, en faisant une séance de relaxation si besoin…
En outre, si vos nuits sont trop courtes ou écourtées par certaines obligations familiales, vous pouvez alors miser sur une petite sieste de 20 mn max, pour recharger les batteries comme il faut.
3 – Manger mieux et plus sainement
Depuis quelques années déjà, on vous martèle qu’il faut manger mieux et plus sainement. Cinq fruits et légumes par jour comme le recommande la campagne du PNNS (Programme National Nutrition Santé) lancée en 2001, afin de rester en bonne santé n’est pas aussi vaine que vous pourriez le croire.
En effet, s’il semble difficile pour beaucoup d’entre nous de manger cinq portions quotidiennes de fruits et légumes… Surveiller le contenu de notre assiette en limitant notamment le grignotage, le sel, les sodas, l’alcool et les corps gras n’est pas insurmontable.
En optant plutôt pour les fruits, les légumes ainsi que pour les céréales complètes et une alimentation saine en général… Tout cela vous aidera davantage à lutter contre le sentiment dépressif ou encore la déprime.
4 – Faites le plein de vitamines si besoin
Le faible ensoleillement de l’automne ou de l’hiver entraîne pour la plupart d’entre nous, un manque de magnésium ou des vitamines telles la vitamine B (B9, B12) et D. Pour palier à ce manque, vous en trouverez dans les poissons gras (maquereaux, harengs, saumon, thon…), les oeufs ou encore le lait.
5 – Cherchez des sources de plaisir et de bonheur
Outre l’activité physique ou sportive, il existe cependant bien d’autres moyens d’activer la sécrétion de dopamine et donc de chasser l’ennui ou encore les idées noires.
Passer du temps avec ses proches (dans le respect des gestes barrière), prendre du temps pour soi en aménagement confortablement sa salle de bain par exemple, laisser exprimer toute sa créativité à travers l’écriture, la poésie, la peinture ou encore la musique… Mais aussi le tricot, la mosaïque, le bricolage… Regarder vos séries préférées sous un bon plaid, un bon chocolat chaud entre les mains…
Bref ! Les idées ne manquent pas ! Et si vous en voulez encore, quoi de mieux que la compagnie d’un animal ou de plusieurs animaux ? Par leur présence, leurs ronronnements, leur affection et les sourires ou les rires qu’ils déclenchent chez vous naturellement… la sécrétion de l’hormone de la bonne humeur n’aura de cesse de vous procurer du plaisir et donc… Plein de bonheur en plus !
Pour en finir avec le Blue Monday
Fini alors le « Blue Monday » et vive le « Hug Day » – journée internationale des câlins qui aura lieu le 21 janvier 2021 – l’important étant, bien entendu, de savourer chaque instant et chaque jour qu’il vous est permis de vivre !
Alors, arrêtons d’être superstitieux ou quelque peu naïfs ! Non ! Il n’y a pas de plus mauvais jour de l’année qu’un autre !
« L’espoir… l’espoir face à la difficulté… l’espoir dans un contexte d’incertitude… l’audace de l’espoir ! En fin de compte, il est le plus grand don de Dieu. Cette croyance dans les choses ne se voit pas. Cette croyance en des jours meilleurs » Barack Obama
Comment vivaient-ils le Blue Monday, avant ?
Puisque les réseaux sociaux sont incontournables désormais, voici ce que j’ai trouvé pour vous sur facebook. Ce texte vous donnera une petite idée de la manière dont on gérait les crises et les pandémies avant celle que nous subissons aujourd’hui…
Certes ! Tout est relatif et il ne s’agit pas de comparer les époques mais plutôt de se souvenir un peu de nos expériences passées.
Je vous laisse donc le soin de vous faire votre propre avis et de me laisser en commentaire, comme d’habitude, toutes vos opinions !
A de suite.
Et c’était comment avant ?
Blue Monday, pire que le virus de la COVID-19 ?
Isabelle Thibault sur sa page facebook
Et puis, après ?
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