Violences conjugales et féminicides : des chiffres qui font froid dans le dos

D’après le site officiel du service public.fr, « les violences conjugales sont punies par la loi, qu’elles touchent un homme ou une femme, qu’elles soient physiques, psychologiques ou sexuelles… « 

Toutefois, selon les chiffres de l’enquête menée par la délégation aux victimes, rendus publics par le ministère de l’Intérieur, elles sont 146 femmes avoir été tuées sous les coups de leur conjoint ou ex-compagnon. Soit un chiffre en nette augmentation !

Violences conjugales : l’infâmie

En outre, parmi ces nombreux féminicides, 27 hommes ont été, eux-aussi, tués au sein du couple.

Autrement dit, cela représente un décès tous les deux jours malgré les mesures prises lors du Grenelle des violences conjugales, en novembre 2019.

Quand l’anagramme du mot « Gare » veut dire aussi « Rage »

Tous les amateurs de Scrabble, de jeux de mots ou de mots croisés vous le diront… Le cerveau est une mécanique que l’on doit entraîner quotidiennement. En pratiquant cette activité basée sur l’anagramme du mot, c’est sans doute un bon moyen pour passer une bonne soirée, avec les enfants ou en famille. D’ailleurs, si vous voulez vous initier à ce jeu, pour disputer des parties endiablées entre vous ou avec des amis, Cliquez sur ce lien pour en savoir davantage.

Mais quel est le rapport avec violences faites aux femmes, me direz-vous ?

Féminicides et violences conjugales, un martyr au quotidien

Et bien, il est fort à parier en ce qui concerne les féminicides, que celles-ci n’ont eu de cesse de se faire marteler jour et nuit par leurs conjoints psychopathes, des mots qui blessent ou qui font mal : « tu n’es bonne à rien !  » « Tu n’es qu’une pauvre fille…  » etc. Dans le seul et unique but de ramollir leurs cerveaux, en les rabaissant régulièrement ou en les humiliant par leurs propos avilissants.

Par conséquent, à l’instar du Scrabble avec ses mots composés ou encore ses anagrammes, il va de soi qu’un simple mot peut avoir parfois des conséquences irrémédiables sur une personne fragile ou particulièrement sensible. N’oublions pas par exemple, que dans le mot « gare », il y a aussi le mot « rage » !

Féminicides : le Grenelle des violences faites aux femmes a-t-il visé juste ?

C’est pourquoi, Marlène Schiappa – à l’époque secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations – semblait autant déterminée à enrayer ce fléau.

violences conjugales
Les violences conjugales au coeur des féminicides !

Violences conjugales, un combat de tous les temps

En organisant un peu partout sur le territoire national des tables rondes, avec de nombreux acteurs : ministres, parlementaires, élus locaux, administrations, associations, familles et proches de victimes, avocats, médias, professionnels de la santé, du logement, forces de l’ordre… Son seul objectif était de prendre des engagements concrets et collectifs visant à lutter toujours plus efficacement contre les violences conjugales.

Qu’en est-il un an après, alors que les récentes statistiques font froid dans le dos ? Et pourquoi un « pauvre mec » ou « une pauvre cinglée » va tuer sans pitié, celui ou celle qu’ils prétend aimer ? Entrons de suite dans le vif du sujet.

De la simple dispute aux violences conjugales, il y a un grand pas !

Tout le monde le sait déjà : dans une vie à deux, rien n’est jamais acquis ! Qu’il s’agisse de sentiments ou d’attentions, cela nécessite d’être à l’écoute de l’autre, de façon permanente. Mais aussi de respecter l’autre dans toute sa globalité.

Cependant, un couple étant constitué de deux entités différentes, les protagonistes doivent alors s’ « apprivoiser » petit-à-petit. Et ça, ce n’est pas toujours le plus simple à faire.

Alors, des disputes conjugales, on en connait tous ! Loin d’être toujours d’accord sur tout, il va de soi que les rapports entre conjoints peuvent parfois tourner au vinaigre. D’autant plus que les motifs d’une dispute peuvent être multiples, importants ou juste anodins.

Quand les disputes mènent à la violence conjugale

Du coup, on s’engueule avec plus ou moins d’intensité ou de ressentiments. A tel point que certains vont aussitôt « faire la gueule » et bouder dans leur coin. Cependant, une fois les choses mises à plat, le dialogue et la bonne entente reprennent pour le plus grand bonheur de tous !

Certains diront même que quelques disputes par-ci, par-là pimentent un peu le train-train quotidien dans leur relation. Car en effet, ils peuvent ensuite  « se réconcilier sur l’oreiller » allègrement et renforcer ainsi soi-disant, leur complicité et leur amour.

Rien, absolument RIEN ne justifie les violences conjugales !

Vous l’aurez compris, entre de simples disputes de couple et celles qui mènent à un féminicide… Il y a effectivement un grand pas, voire un grand fossé !

De là à franchir le pas vers l’irrémédiable, l’impardonnable ou même juste l’impensable… En faisant notamment vivre un calvaire au quotidien, à la femme ou à l’homme de sa vie… Le problème est loin d’être le même !

Avec les violences faites aux femmes et aux hommes… Ici, on parle bien d’horreur, de cauchemar, de drame, de déchirements et de souffrance… A cause d’un monstre qui n’a ni peur de la justice ni peur des conséquences de ses actes.

Attention aux pervers narcissiques en tout genre

De fait. Dénué de tout sentiment ou d’émotions, cet être abject aux instincts meurtriers ne pense qu’à soumettre l’autre à ses désirs et à ses quatre volontés, par n’importe quel moyen, quoi qu’il lui en coûte.

Sa suprématie devient alors insoutenable à vivre. Enfants, famille et amis… Ils sont tous aussi désemparés les uns que les autres, ne sachant comment faire face au désastre qui se déroule sous leurs yeux ébahis.

Féminicides : des criminels aux visages d’ange mais aux mains pleines !

Et n’allez pas croire que ce « monsieur » ou cette « dame » avait pourtant l’air gentils, charmants et serviables avec tout le monde !

Non ! Ce mec-là ou cette « folledingue », de par sa nature dérangée, complexée ou frustrée a choisi de vous dominer pour mieux vous écraser. Rien ni personne ne doit lui résister et surtout pas vous ! Et ils ne sont pas les seuls, malheureusement.

A l’image des pervers narcissiques, des manipulateurs ou encore des gaslighter… Votre conjoint va appliquer des procédés identiques afin de vous maintenir sous sa coupe et son bon vouloir.

violences conjugales
Sous l’emprise et la peur de son bourreau, difficile de lui échapper…

Des relations toxiques à bannir de votre vie

Du coup, toujours à l’affût du moindre écart, de la moindre petite réflexion ou encore de la moindre petite erreur de comportement ou d’attitude de votre part… Tous les moyens lui sont ainsi bons pour vous humilier, vous rabaisser, vous anéantir ou bien simplement vous tuer…

S’étant octroyé le droit de vie ou de mort sur votre personne, il en joue comme bon lui semble. Attention néanmoins, il sait aussi déjouer les pièges que vous seriez tenté de lui poser. Trop malin pour ça, vous n’avez d’autre choix que d’être « sa chose » et rien d’autre.

Derrière le compagnon idéal se cache parfois un monstre

Par conséquent, sous son emprise et sa domination, vous ne pouvez que lui obéir, vous soumettre et être à sa disposition, de jour comme de nuit. Sinon, les coups tombent, les insultes pleuvent et vous n’êtes plus rien. Absolument plus rien. Comme une coquille vide, vous voilà, une fois de plus, l’ombre de vous-même, ravagée par la douleur et la souffrance.

De cet homme que vous avez tant aimé, il ne vous reste plus que les traces indélébiles et les cicatrices de toutes ses violences physiques, sur vous. Et pour ce qui est de votre tête… Vous ne savez plus qui vous êtes ni même comment vous vous appelez. Vous n’avez plus d’identité ni de repères. Tel un fantôme, vous devenez invisible aux yeux de tous et vous vous cloîtrez le plus souvent possible, pour ne pas avoir à donner d’explications ou à faire semblant.

Quand il y a péril en la demeure…

Un œil au beurre noir ? Une main enflée ? Un bras bleuit ? Une dent en moins ? Du mal à marcher ?… Que peut-on raconter dans ce cas-là  aux gens, pour qu’ils pensent que tout va bien ?

Et lorsqu’il faut demander de l’aide ou du secours… Si jamais le bourreau l’apprend ou le découvre, votre vie et celle de ceux qui ont voulu vous aider se limitera sans aucun doute, à un simple cercueil. Non ! Impossible d’entraîner avec vous, dans votre descente aux enfers, des personnes innocentes ou simplement bienveillantes.

Sans parler de cette malheureuse période de confinement due au COVID-19 qui a permis à tous ces détraqués de s’en donner à coeur joie.

Violences conjugales : un numéro à composer

Certes ! Un numéro de téléphone, le 3919, numéro d’écoute pour les femmes victimes de violences conjugales, pendant cette période (du 16 mars au 10 mai, soit une moyenne de près de 800 appels par jour) a été mis en place, de même que le 116006.

Toutefois, d’après un rapport publié le 29 juillet, par Élisabeth Moiron-Braud, secrétaire générale de la Mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains (MIPROF)… Il apparaît que : “À partir de fin mars 2020 et particulièrement de mi-avril, le nombre d’appels reçus connaît une très forte hausse, preuve que le confinement a eu un effet sur les révélations de faits de violence”, est-il indiqué.

violences conjugales et confinement
Le confinement du au COVID-19 a été particulièrement virulent pour les violences conjugales

Le peur au ventre, vous n’avez alors d’autre alternative que de subir encore, encore et toujours… Jusqu’au jour fatidique où tout bascule.

Cette fois-ci, vous êtes là, étendue par terre, baignant dans votre sang. Votre misérable vie défile en une fraction de secondes, devant vos yeux mi-clos. Vous n’avez plus mal nulle part. Tout est doux et feutré désormais… Enfin !

C’est là que la mort vous sourit comme une délivrance, un salut, un répit…

Qui sont-elles, ces femmes décédées sous les coups ?

Pour éviter d’en arriver à cet extrême, il va de soi que tous les acteurs de ce pays doivent prendre incontestablement des mesures fortes mais aussi très rapides. Nul doute qu’il y a péril en la demeure pour bien des familles !

De plus, que l’on ne s’y méprenne pas ! La femme battue qui décède sous les coups de son conjoint est souvent une victime, de nationalité française, âgée de 30 à 49 ans ou de plus de 70 ans qui n’exerce pas ou plus d’activité professionnelle.

Selon l’étude encore, la majorité (76%) des homicides ont lieu au domicile du couple, de la victime ou de l’auteur, 31% sont déclenchés par une dispute violente et 20% par une séparation non acceptée. Selon les chiffres fournis par le ministère, 36% des homicides ont été commis par une arme blanche et 24% par arme à feu.

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